LE STRESS, UN MAL QUI RONGE
Alors que notre quotidien est de plus en plus chargé, que le rythme des saisons nous bouscule, et que le temps continue sa course infernale, notre organisme est rudement sollicité et doit faire des efforts d’adaptation conséquents. La vie moderne nous expose à toutes formes de stress, physiques et psychologiques, et, à notre tour, nous imposons cette tension dévastatrice à nos animaux, en les soumettant à nos choix, à nos humeurs, et à nos projets sportifs (compétitions,…).
1/ Stress, le mal du siècle ?
C’est devenu un mot quasi omniprésent dans notre langage et nos échanges. Le stress est partout, à tout moment, et est devenu ce qu’on pourrait appeler, le « mal du siècle ».
Le stress est, par définition, une réaction d'adaptation de l'organisme pour maintenir l'équilibre de l'état intérieur : il en relève du principe de l'homéostasie (Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur dans le meilleur équilibre). Le stress, d'un point de vue biologique, est donc la réponse réflexe de l'organisme à toute demande qui lui est faite, qu’il s’agisse d’une contrainte intérieure (maladies…) ou d’une perturbation extérieure (changements climatiques, surmenage professionnel,…).
2/ Par quels mécanismes devient-on « stressé » ?
Pour déclencher une réaction de stress, il faut qu’il y ait une cause, autrement dit un « agent de stress ». Ce stimulus, d’intensité plus ou moins forte, peut-être d’ordre physique (douleurs,…) mental (anxiété, peurs…), émotionnel (deuil, accident, imprévus…), psychologique (mode de vie inadapté…), social (difficulté d’intégration, phénomène de rejet…), ou physiologique (médicaments, certaines affections…). Il peut être ponctuel (fait exceptionnel) ou permanent (contraintes constantes) : on parle alors de stress chronique, certainement le plus dévastateur...
Devant ce facteur « stress », l’organisme se met en état d’alerte, et le cerveau (par le biais du système endocrinien) enclenche une cascade de réactions physiologiques immédiates afin que le corps puisse réagir efficacement à la situation jugée difficile (augmentation du rythme cardiaque, vasoconstriction, contractions musculaires, montée d'adrénaline, …). Plus le cerveau percevra le stimulus comme une menace dangereuse, et plus la réaction de stress sera intense.
3/ Les divers symptômes du stress
Assez facilement repérables, les symptômes du stress peuvent se manifester par des troubles comportementaux, physiques ou mentaux. En cas de stress est chronique, les signes peuvent être plus discrets et il n’est pas rare d’avoir affaire à de vraies séquelles psychologiques…
Chez l’homme, le stress peut s’exprimer par des troubles du sommeil, des problèmes digestifs, de la fatigue, de l’irritabilité, de la tristesse, un manque de concentration, des soucis relationnels, de la désorganisation, une consommation excessive de certaines substances (tabac, alcool, café…), des gestes automatiques répétés inconsciemment... Chez l’animal, on rencontre les mêmes signes dans les grandes lignes, et notamment une grande propension aux tics, ayant parfois des conséquences sur l’état de santé général : plaies atones par léchages ou grattages intempestifs, automutilation par morsures, fatigue et/ou lésions par des mouvements répétitifs,…
4/ Le cheval, candidat numéro 1 du stress...et des ulcères gastriques!
Les chevaux sont particulièrement sujets aux dégâts du stress. Par nature, ce sont des animaux inquiets, du fait de leur statut de proie. Leur domestication leur a sans doute apporté un certain confort et un avenir certain pour l’espèce, mais a aussi été un élément perturbateur profond de leurs conditions naturelles.
Les facteurs « stress » sont très (trop ! …) nombreux : La vie en box ; le manque de contacts sociaux avec leurs congénères ; l’entraînement sportif parfois intensif, inapproprié ou mal conduit ; l’alimentation très différente de leur habitudes alimentaires naturelles ; les transports ; les compétitions ; la tonte ; les changements climatiques ; les douleurs physiques et psychologiques supportées, parfois depuis longtemps ; la séparation forcée avec un de leurs compagnons de vie ; la maladie ; certaines médications ; du matériel inadapté ; des interactions sociales difficiles (avec l’homme ou un congénère trop dominant), …
Au travail, cette anxiété peut conduire notamment à une hyper-agitation, ou au contraire à un état de choc paralysant, à des tremblements et contractions musculaires, à un manque de concentration et à une baisse significative des performances.
Aussi, il n’est pas rare de voir apparaître des troubles du comportement chez les chevaux soumis au stress, témoignant de leur mal-être profond. Des stéréotypies (tic à l’air, tic à l’appui, tic à l’ours,…), des troubles alimentaires parfois graves (anorexie, pica…), une certaine forme d’agressivité et d’irritabilité et des problèmes digestifs et cutanés sont malheureusement souvent observées (ulcères gastriques, coliques, diarrhées, tumeurs cutanées, …).
Près de 80% des chevaux de loisir et de sport sont ou ont été victimes d’ulcères gastro-intestinaux (affection très douloureuse et potentiellement dangereuse, où le stress a été identifié comme étant une des principales causes)…Un chiffre qui fait peur ! Le traitement de référence pour gérer cette affection très douloureuse est l'omeprazole (gastrogard). Toutefois, des soins naturels peuvent aussi se révéler trés efficaces comme l'aloe vera, l'argile blanche (pansement gastrique) et certaines plantes médicinales aux vertus cicatrisantes. Fleur de Kachou vous propose PHYTO GASTRIC à cet effet, mélange d'argile blanche et de plantes médicinales.
5/ Quelles solutions ?
Il va sans dire que la meilleure solution pour supprimer l’état de stress est d’enrayer l’agent responsable du stress. Parfois, c’est chose possible, mais souvent, le malaise est répétitif voire permanent pour de multiples raisons (personne ou animal de nature anxieuse, situation difficile persistante, accumulation de divers facteurs stressants,…). La prise d’anxiolytiques et de sédatifs nerveux est tentante, et parfois indispensable pour surmontée une épreuve traumatisante. Mais il est préférable d’éviter un recours trop fréquent à ces produits puissants, afin de limiter les phénomènes d’accoutumance et les effets néfastes liés à la consommation de ces médicaments.
L’utilisation de plantes médicinales (griffonia, verveine, passiflore, aubépine, …) et de nutriments essentiels (vitamines du groupe B, magnésium, lithium…) peut apporter une aide considérable pour limiter les effets destructeurs du stress. La prise de plantes dites « adaptogènes » (ginseng, schisandra, éleuthérocoque, astragale…) est notamment une solution naturelle très efficace, pour aider l’organisme à maintenir un certain équilibre et à réguler le réseau d’alerte du corps. On peut ainsi retrouver un meilleur sommeil, une digestion correcte, un bon contrôle de son humeur, et des performances physiques et intellectuelles optimales. Ces aides naturelles sont particulièrement utiles lors d’états de stress ponctuels (examens, augmentation de la charge de travail, compétitions, changements importants dans le mode de vie…). Chez le cheval, certaines situations déstabilisantes peuvent aussi être rendues plus faciles par l’utilisation de plantes médicinales sur une durée déterminée (perte d’un compagnon, compétitions, transports, visite vétérinaire, immobilisation forcée, déménagement, débourrage, sevrage, …).
PHYTO VITAL, synergie de plantes médicinales aux vertus stimulantes et adaptogènes, sera particulièrement indiquée pour soutenir l’organisme de votre cheval durant les périodes les plus difficiles (fatigue, convalescence, changements de saison, difficultés à muer, perte de poids,…).
En somme, le stress est un phénomène courant, qu’on pourrait presque qualifier de « normal ». Il fait partie intégrante du processus de défense de l’organisme face aux conditions extérieures, et est présent à toutes les étapes de la vie. Lorsqu’il devient trop intense ou difficile à gérer, il convient de réagir par des mesures d’amélioration générale du mode de vie et par des aides complémentaires, les plus naturelles possibles. L’idée est d’optimiser la « tolérance » au stress, voire, dans certaines situations, de rendre le stress utile. En effet, un certain niveau de stress peut être un bon stimulant pour amener à se dépasser. Entre mauvais et bon stress, il n’y a qu’un pas !